10 octobre 2009

Réunion d’information du 26 septembre 2009


Voici, à destination des parents n’ayant pu assister à la réunion du 26 septembre, un résumé des points que le conseil d’administration de l’A.P.E.K. (Association des parents d’élève du Kansai) tient à communiquer aux parents d’élèves.

Nous avons ressenti le besoin d’organiser cette réunion car les parents sont souvent désemparés en arrivant à l’E.F.K. (École Française du Kansai) afin de mieux les informer sur la nature et les réalités de l’établissement qui accueille leur(s) enfant(s).
Si les écoles françaises à l’étranger ressemblent à des écoles publiques comme celles de France, leur fonctionnement est en revanche plus proche des écoles privées internationales. Elles demandent en effet aux parents d'en assumer non seulement la gestion via une association gestionnaire (l’A.P.E.K. en l’occurrence) mais aussi d’en assurer les frais de fonctionnement par le paiement de frais de scolarité.
Voici donc quelques explications sur le fonctionnement de notre/votre association et les structures (l’École Française du Kansai, le centre d’enseignement de Kobe, les tutorats C.N.E.D. pour le collège et le lycée) que gère l’A.P.E.K. Ces structures sont importantes pour les services dans les domaines de l’éducation qu’elles rendent à notre communauté dans la région du Kansai. Elles ne peuvent exister sans l’A.P.E.K. qui leur offre un cadre légal, financier et administratif, des contacts indispensables avec les autorités japonaises ou françaises et une instance de réflexion sur le futur de ces structures.

1) Le Convention de l’E.F.K. avec l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (A.E.F.E)

L’école de Kyoto a débuté en 1997 avec une classe unique de 14 élèves. Elle compte à présent 58 enfants scolarisés dans les 3 cycles du primaire. L’École Française de Kyoto est la seule de nos structures à être conventionnée avec l’A.E.F.E (Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger / www.aefe.diplomatie.fr/) et cela depuis 1999. Le C.N.E.D. (www.cned.fr) étant de son côté conventionnée avec l’État, vos enfants sont assurés de réintégrer le système éducatif français. Le C.N.E.D homologue certains établissements qui les accueillent. Notre tutorat-lycée en bénéficie mais ce n’est pas le cas du tutorat-collège car les conditions qui devraient être remplies sont différentes et beaucoup plus contraignantes.
La bi-nationalité des élèves (aujourd’hui 67% des effectifs) a été le ciment des démarches entreprises avec l’A.E.F.E. lors de l’établissement de notre Convention. Le projet de l’école a également été construit en prenant compte de la spécificité de la majorité de nos élèves. Voilà pourquoi l’enseignement du japonais fait partie intégrante du programme des enfants de l’E.F.K. dès la classe de cours préparatoire (CP).

-La Convention est un accord entre une instance représentant l’État français (en l’occurrence le Ministère des Affaires étrangères) et notre association. Ce conventionnement garantit aux enfants scolarisés à l’E.F.K. de réintégrer le système scolaire français. Il garantit aux parents que leur enfant est encadré par dumm personnel qualifié et certifie que l’établissement suit les prograes scolaires français. Ce conventionnement permet à l’école de bénéficier d’une aide financière régulière de l’État français (participation au salaire du directeur de l’E.F.K. nommé par l’A.E.F.E.). Il offre l’accès à des subventions exceptionnelles sur des projets précis. Il autorise l’accès aux bourses scolaires pour aider les parents à financer la scolarité de leurs enfants. Ce conventionnement permet enfin à notre école de faire partie du réseau des établissements français à l’étranger soit 178 établissements conventionnés comme le nôtre et 73 établissements directement gérés par l’A.E.F.E.
Comme il va de tout contrat, celui-ci lie deux parties qui ont chacune des droits et des devoirs l’une envers l’autre. Le prix à payer pour cette garantie a considérablement augmenté ces deux dernières années, particulièrement en 2008. La part de salaire du directeur que nous devons financer est ainsi passée de 10% à 50%. Nous devons également prendre en charge à 100 % l’I.S.V.L. (indemnité supplémentaire de vie locale) qui lui est versée alors que nous n’en versions jusque là que 50%. En outre, l’agence exige depuis le 1er septembre 2009 des associations gestionnaires une contribution financière correspondant à 6% des frais de scolarité perçue par l’école. Ces sommes servent à part égale à aider l’A.E.F.E à financer la part patronale des cotisations de pension civile des personnels détachés que les établissements doivent maintenant verser et le coût du «transfert de la compétence immobilière» (autrement dit le financement des travaux et/ou des opérations immobilières réalisés sur ou pour les locaux utilisés par les établissements scolaires du réseau).

-Nous n’accueillons actuellement qu’un seul enseignant nommé par l’A.E.F.E., le directeur de l’E.F.K. Celui-ci a un statut de résident. Il est choisi par l’A.E.F.E. et proposé à l’association gestionnaire qui doit lui verser l’intégralité de ses trois premiers mois de salaire.
Les deux autres enseignants qui possèdent le diplôme de «professeurs des écoles» sont en disponibilité de l’Éducation nationale. Ils ont été recrutés par l’A.P.E.K. et ont de ce fait le statut de «recrutés locaux» avec des contrats de travail locaux. Tous les autres employés de l’E.F.K sont également en contrat local. L’A.P.E.K. embauche actuellement 26 personnes dont quatre à temps plein (les deux professeurs des écoles, une secrétaire et la correspondante pédagogique des deux tutorats C.N.E.D).

2) Les statuts de l’A.P.E.K.

L’A.P.E.K. est une association de type loi 1901 dont le fonctionnement est régi par des statuts. Y sont énumérés les droits et les devoirs du conseil d’administration et des membres de l’association. Le respect qu’on y apporte garantit une équité entre les deux parties. Les articles contraignants (procédure, délais) ont pour objectif d’empêcher les décisionnaires de définir seuls l’intérêt général. Tout travail sur des propositions de révision doit se faire en commission élargie afin que la concertation finale soit productive.
Selon ces statuts, un conseil d’administration est élu lors de l’assemblée générale ordinaire qui se tient à l’automne. Cette année, l’assemblée générale aura lieu le 25 octobre à partir de 13 heures dans les locaux de l’école.
Le conseil d’administration est le responsable légal juridique (signature des actes officiels) et financier (budget, contrats de travail) de l’association et des structures éducatives qu’elle gère. Il définit la politique de l’association, il débat des questions qui lui sont soumises et prend, par vote, ses décisions.
4.L’élection de nouveaux membres pour assurer le renouvellement du conseil d’administration est très importante. L’A.P.E.K. a besoin de candidats. Il s’agit d’assurer la relève et de permettre la pérennité de nos structures. Le travail accompli dans le conseil d’administration est effectué sur la base du bénévolat. Ses membres ne sont pas rémunérés.

3) Le bail

L’E.F.K. occupe 9 salles au deuxième étage de l’ancienne école Taiken. Le premier étage abrite un établissement d’accueil et d’accompagnement pour personnes autistes. L’école maternelle communale Taiken en occupe une aile, les associations de quartiers disposent de plusieurs salles où elles organisent diverses activités et du terrain de sport selon les accords qu’elles ont passés avec la mairie de Kyoto. Ces associations de quartier restent prioritaires dans l’attribution et dans l’utilisation des locaux. La mairie de Kyoto nous loue les locaux dont elle a la gestion. Le Comité d’Éducation (kyoikuiinkai) en est le propriétaire et c’est lui qui nous dicte ses exigences. Celles-ci sont par exemple de ne pas inscrire d’enfants japonais ou pour les parents dont les enfants sont de double nationalité (japonais + autre) de prendre contact avec lui pour les désinscrire de la scolarité obligatoire japonaise. Il nous demande également d’entretenir de bonnes relations de voisinage avec les associations de quartiers.
Le bail que nous avons signé avec les autorités japonaises ne prévoit pas l’utilisation de la cour. L’A.P.E.K. devrait pour cela payer un loyer supplémentaire rédhibitoire pour l’heure. Nous avons cependant l’autorisation de l’utiliser pour les récréations. L’utilisation du gymnase est inscrite dans le mémorandum.

4) Sphères de compétences (à qui s’adresser ?)

La gestion de l’école revient à l’A.P.E.K.. La pédagogie est du ressort de l’E.F.K. et de son directeur.
Si vous avez des questions d’ordres pédagogiques (difficultés dans la classe, suivi de votre enfant, temps scolaire et organisation), des moments spécifiques existent pour vous informer ou pour questionner comme dans toutes les écoles de France. Il s’agit d’abord des réunions parents-enseignants. L’équipe pédagogique en organise régulièrement. Les membres du conseil d’administration de l’A.P.E.K. y participent en tant que parents d’élèves. Viennent ensuite les conseils d’école. Avant chaque réunion d’un conseil d’école (un par trimestre), les représentants de parents d’élèves ont le devoir de concerter avec chacun d’entres vous afin d’assumer pleinement leur fonction de représentants. Le président de l’A.P.E.K siège au conseil d’école et dispose d’une voix consultative. Vous pouvez enfin prendre rendez-vous avec le directeur, les enseignants, la correspondante pédagogique C.N.E.D et les tuteurs.
Si vos questions ne concernent pas la pédagogie et sont, au quotidien, d’ordre financier par exemple, vous devez vous adresser à la secrétaire comptable de l’E.F.K. ou au trésorier de l’A.P.E.K.
L’Assemblée générale de l’A.P.E.K est l’occasion de faire entendre votre voix sur la politique suivie par les membres du conseil d’administration et sur l’utilisation de votre argent. Vous y êtes amenés à vous prononcer par vote et à bulletin secret sur le compte de résultat de l’année passée, sur le budget pour l’année en cours et sur le choix des nouveaux membres du conseil d’administration qui sont élus pour un mandat de deux ans.

5) Propositions du conseil d’administration de l’A.P.E.K.

-Cette année, le conseil d’administration de l’A.P.E.K. vous proposera un axe de développement pour notre école et l’ouverture de plusieurs grands chantiers.
Nous souhaitons mieux faire connaître l’association aux parents d’élèves et la leur rendre plus attractive. Nous pensons pour cela suivre les conseils de la F.A.P.E.E. (Fédération des Associations de Parents d’Elèves des Etablissements de l’étranger / www.fapee.com) dont nous sommes membres. Parmi ceux-ci, nous avons tenu à organiser une réunion de rentrée le plus tôt possible (cette année le 26 septembre) et avons décidé de tenir des permanences régulières dans les locaux de l’école. Celles-ci vont rapidement être mise en place. Vous en serez bientôt informés.
Nous voulons aussi inscrire l’A.PE.K. dans une démarche de projets en faisant appel aux compétences, aux talents et à la disponibilité de chacun d’entre vous. Nous souhaitons créer des commissions qui permettront de sensibiliser les parents aux réalités de notre structure et sans doute de «recruter» ainsi plus facilement de nouveaux membres entrant au conseil d’administration. Ouvrir la porte aux parents désireux d’apporter leur aide sur des projets spécifiques et limités dans le temps contribuera de plus à accroître l’efficacité du conseil d’administration de l’A.P.E.K.
-Voici quelques idées de projets sur lesquels des commissions peuvent être créées
1) Nous souhaitons construire un site web attractif, documenté et régulièrement mis à jour. Nous voulons rédiger une nouvelle brochure de présentation des structures que gère l’A.P.E.K afin de mieux faire connaître l’École Française du Kansai à l’étranger et au Japon.
2) Le développement de l’école étant conditionné par ses possibilités budgétaires et son offre pédagogique, nous souhaitons effectuer une étude de la politique financière de l’A.P.E.K. Un aménagement des décisions prises cette année s’impose. L’année passée, la ponction de l’A.E.F.E. à obliger le conseil d’administration en place à réviser le montant des frais de scolarité. Certaines décisions (tarif «entreprise» pour les familles dont les frais de scolarité de leur(s) enfant(s) sont pris en charge par l’employeur, tarif «tiers» pour les familles n’ayant ni la nationalité française ni la nationalité japonaise) sont difficilement applicables en l’état. Il nous faut prévoir des aménagements et, au-delà, dégager des axes de priorités et une vision claire de ce que nous souhaitons pour l’avenir de l’école.

Pour les raisons et ambitions énoncées ci-dessous, vous comprendrez que l’aide de tous, même modeste et limitée dans le temps, est la bienvenue. Nous comptons sur vous car nous avons ensemble le devoir et la possibilité de gérer, faire vivre et développer l’A.P.E.K. et ses structures.

Cordialement

Le conseil d’administration

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